La pension de réversion représente une partie de la retraite dont aurait pu bénéficier l’assuré décédé.
Concernant les conditions tenant au bénéficiaire de la pension : Si vous êtes le conjoint, voire l’ex-conjoint ou l’enfant de la personne décédée, vous pouvez peut-être y prétendre.
Si vous étiez pacsé ou viviez en concubinage, vous n’avez pas droit à une pension de réversion. La pension de réversion, en l’état actuel du droit, ne peut être demandée que si vous avez été lié(e) par un contrat de mariage à l’assuré décédé.
Concernant les conditions tenant à la personne du salarié : La pension de réversion peut être accordée que l’assuré ait été salarié ou fonctionnaire. Cependant, les conditions et les effets de l’attribution d’une pension de réversions dépendront du secteur (privé ou public), dans lequel travaillait l’assuré décédé.
De plus, des différences existent également entre le régime général et les régimes complémentaires souscrits par l’assuré.
Par exemple, dans le secteur privé, eu égard au régime général, la pension de réversion est accordée sous condition de ressources et d’âge. Si vous êtes la veuve / le veuf de l’assuré décédé, vous devez ainsi être âgé(e) d’au moins 55 ans pour que le droit à pension vous soit ouvert. De telles conditions ne sont pas demandées dans le secteur public.
De même, alors que le montant de la pension du conjoint, à laquelle vous pouvez prétendre, pourra s’élever à 50% de la pension dont aurait bénéficié le fonctionnaire décédé, il est de 54% dans le secteur privé. Il n’y a plus cependant de conditions de durée du mariage. Un remariage ne suspend plus non plus le versement de la pension de réversion.
Une pension ne vous sera versée que si elle n’a pas déjà été versée en une fois, sous forme de capital, à l’assuré décédé.
Vous pouvez également ne pas être le seul bénéficiaire de la pension, auquel cas une répartition aura lieu entre les différents bénéficiaires.